Carrousel avec des chevaux de trait De l'allégresse malgré plusieurs tonnes en mouvement !
Carrousel à 10 équipages en juillet 2013 au Festival de Villognon.
Jade Schaffer (sur le poney)
Sébastien Marciquet sur Omer Jacky Ducourtioux sur Uzes Christelle Marciquet sur Juva Sophie Blanchard sur Sérénade Pauline sur Rox Cécilie sur Frimousse Pierre Antoine sur Ulysse Elodie Bonnefont sur Turquoise Loulou (Fanny) sur Athila Joana Ditlecadet sur Sarthoise
Le carrousel à la Fête du Vent 2012 à Villefagnan.
6 cavaliers et 6 montures se présentent.
Entrainement à huit cavaliers et montures à Villognon le 28 juillet 2012.
Le carrousel à la foire de Ruffec 2012.
De beaux cavaliers et cavalières pied à terre à la foire de Ruffec 2011.
Villognon 2010.
La génèse du carroussel
Une idée germée du côté de Montbron.
«J'avais décidé de faire un carrousel pour Villognon 2010 (1). Les difficultés étaient de trouver des chevaux montés et des cavaliers. On a débourré de jeunes chevaux. Et formé des cavalières qui n'avaient jamais monté. Le tous en deux mois ! Ce fut un grand succès pour nous. Pour moi, la plus grande difficulté était de faire travailler Omer - un étalon entier - avec les juments du groupe. La plupart des entrainements se sont déroulés chez moi à Montbron, mais aussi à Villognon et Taizé-Aizie. Avec selle anglaise... Les vêtements ont été imaginés par ma femme Christelle Marciquet et Elodie Lavallade avec l'accord des autres cavaliers et réalisés par elles-mêmes. En 2012, nous espérons faire une aussi bonne saison qu'en 2011 : ce qui est bien parti pour.» indique Sébastien Marciquet.
Les montures et leurs cavaliers
Omer des Métairies (trait poitevin, 9 ans) est monté par Sébastien Marciquet (son propriétaire).
Uzés de la Fontaine (trait poitevin, 3ans) est monté par Jean-Louis Guerry (le propriétaire est Jacky Ducourtieux).
Juva (percheronne, 14 ans, est monté par Christelle Marciquet (le propriétaire est Michel Marciquet).
Sopale (percheronne, 5ans) est montée par Jonathan Marciquet (son propriétaire).
Turquoise Bataillere (trait poitevin, 4 ans), est monté par Elodie Lavallade (le propriétaire est Alain Bonnefond).
Sérénade (bretonne, 5ans) est montée par Sophie Blanchard (le proprietaire est André Gerbaud).
Frimousse (ardennaise, 18 ans) est montée par Pauline Lebrun (le proprietaire est Hubert Gazangel).
Vibrisse (trait poitevin, 2ans) est monté par Catherine Vezzosi (sa propriétaire).
A noter qu'un carrousel avait été proposé avec succès en 2002 (voir images sur Festival de Villognon dans le site bonus). Les chevaux de trait et leurs douces cavalières avaient ébloui le public.
Sébastien Marciquet sur Omer des Métairies (trait poitevin, 9 ans).
Sophie Blanchard sur Sérénade (bretonne, 5ans)
Catherine Vezzosi sur Vibrisse (trait poitevin, 2ans).
Jean-Louis Guerry sur Uzés de la Fontaine (trait poitevin, 3ans).
Histoire des Carrousels d'après DUVERNOIS (1787) L'invention des Carrousels remonte à l'Antiquité. Les Egyptiens, les Grecs et les Romains pensaient que le Soleil, dieu de la Lumière, tournait autour de la terre, assis sur un char (carrus soli : char du soleil). Ces fêtes, écrit l'historien Duvernois en 1784, «étaient pour le peuple, des spectacles majestueux, pour les guerriers, des exercices d'adresse et de vigueur, des sujets agréables et féconds à chanter pour les poètes, des moyens de développer goût et génie pour les artistes, et des cérémonies les plus augustes pour la religion». En 934, à Goettingen, apparaissent les premiers tournois «imaginés pour tenir continuellement en haleine les gens de guerre, surtout dans les temps où la paix ne laissait pas d'autre exercice à leur courage». A partir du XIe siècle, l'institution régulière de la Chevalerie, avec ses règlements et sa discipline, donne aux tournois toute leur grandeur et leur retentissement, tel celui de Saint-Louis, à Saumur, en 1242. C'est sous Louis XIII qu'apparaît le terme de Carrousel, remplaçant celui de tournoi dont il garde tout le sens. Le premier Carrousel, est donné à Paris dans les jardins de l'Hôtel de Bourgogne : «Cinq quadrilles composées chacune d'un chef, d'un maréchal de camp, et de dix chevaliers avec leurs équipages et leurs officiers furent constituées. Dans chacune d'elles, la tenue des cavaliers était uniforme, elle rappelait celle d'un peuple : romains, sous les ordres du roi, persans sous la conduite de Monsieur, turcs, indiens et sauvages d'Amérique». Tombés dans l'oubli à la Révolution, les Carrousels sont remis à l'honneur par la duchesse de Berry, à Saumur en 1828. A partir de 1831, ils ont lieu tous les ans. En 1886, l'Ecole de cavalerie prit part au carrousel militaire de Paris, deux trains spéciaux emportèrent, le 18 mai, les 83 officiers et 100 cavaliers ainsi que les 183 chevaux qui devaient y figurer. Ce carrousel eut lieu le 21 et le 23, au Champ de Mars. Non seulement l'Ecole y transporta ses exercices équestres habituels, mais trois escadrons de la garnison de Paris et l'escadron de saint-cyriens y exécutèrent le carrousel militaire, qui fut suivi d'une grande charge, et d'une fantasia arabe donnée par des spahis des différentes provinces de l'Algérie. Le détachement de l'Ecole ne rentra que le 25. Interrompue pendant la dernière guerre, la tradition du Carrousel reprend en 1948. Ainsi, à travers les temps, le Carrousel demeure un spectacle majestueux, une épreuve d'adresse et de maîtrise de soi qui marque la fin de l'instruction des officiers-élèves. Il reste «un sujet ingénieux, militaire et convenable aux temps, aux lieux et aux personnes», selon le désir de François Robichon de la Guérinière, écuyer du roi. Source : plaquette du 138 Carrousel Saumur 1987.